Mohamed Thara

Image tirée du film La Seconde Zone © L’Agence Créative Production, 2019

Membranes – Série Black Journal, 2022

L’artiste pluridisciplinaire Mohamed Thara a été sélectionné pour l’édition 2022 de la Biennale de Dakar. Son travail questionne la notion de « vivre-ensemble ». À travers ses œuvres il analyse le monde qui l’entoure. Ses photographies autant que ses vidéos interrogent l’imminence de la mort pour comprendre la fragilité de la vie.

Découvrez le synopsis de son œuvre présentée à l’occasion de la Biennale de Dakar :

Une banlieue française en pleine rénovation urbaine raconte en voix-off ses angoisses et ses anciennes trahisons sous le signe de la métamorphose et des fantômes. Sous forme d’actualité filmée entre passé et présent, le traumatisme et sa représentation. L’histoire d’une zone hantée par son passé. Une présence-absence qui témoigne de ce qui ne peut plus être vu. La Seconde Zone est une lettre filmée, un film-lettre. De Jean-Luc Godard à Van der Keuken, de Robert Kramer à Stephen Dwoskin, de Alain Cavalier à Chantal Akerman, de Jean-Claude Brisseau à Jacques Rozier, nombreux sont les cinéastes qui ont réalisé des lettres filmées, des films-lettres, des lettres de cinéastes. Différentes du journal filmé et de la lettre écrite, ces catégories de films constituent des formes hybrides, hétérogènes, impures du cinématographe. Sous forme de lettre de cinéaste, réelle ou imaginaire, de fausse lettre, de lettre issue de proches et que le cinéaste finalement se réapproprie, ou bien plus simplement d’échange filmique épistolaire, parfois même avec des personnes emprisonnées, un ensemble se constitue. Il remet en jeu les notions d’écriture et d’improvisation, la forme parlée ou scripturale, la voix et le silence, le conflit entre l’image et le son, la notion de partage entre cinéaste et spectateur. C’est une catégorie de films personnels, souvent autobiographiques, écrits à la première personne et qui ne peut pas être appréhendée par les seules notions de fiction, de documentaire ou d’expérimental. Elle pose les questions de l’adresse du film: qui est le spectateur concerné ou imaginé pour ces lettres filmées ?

 

Abdoulaye Konaté

© Annika Hammerschlag

« Le maître » ce qualificatif utilisé pour décrire le grand artiste contemporain africain Abdoulaye Konaté, a également été choisi comme titre de l’exposition qui lui est consacrée lors de la Biennale de Dakar. Deux lignes directrices se dessinent dans ce parcours. L’une d’une part est esthétique et essentiellement basée sur le travail de la couleur et de la composition inspiré par ses rêves d’enfance. L’autre d’autre part, se focalise sur les grandes thématiques de société contemporaine (fanatisme religieux…).

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Deux artistes de La Galerie 38 dont les œuvres sont à découvrir à la Biennale de Dakar 2022 !