Eli Jimenez Le Parc

Eli Jimenez Le Parc

Eli JIMENEZ LE PARC   est une artiste franco-panaméenne, née en 1954.

Débutant par des études de sérigraphie à l’atelier « Arte dos grafico » à Bogota (Colombie), puis est diplômée d’une Licence d’Art Graphique à L’Université de Panama. Après une expérience dans le design graphique elle s’oriente vers le stylisme de mode, et arrive en France en 1987 ou elle crée sa propre marque « Arte Moda», de vêtements et accessoires. Elle collaborera en 2004 avec Christian Lacroix et Kenzo pour des défilés de mode à Paris.

A partir de 1988, elle réalisera des performances dans l’espace public en collaboration avec l’artiste Juan Le Parc, qui s’échelonnera sur plusieurs années. Depuis, elle s’intéresse aux nouvelles formes d’art contemporain, et s’implique de plus en plus en créant ses propres installations et performances. Parallèlement elle étudie le Hatha Yoga (Ecole Van Lysebeth), et écrit une thèse sur le thème : la créativité artistique dans la pratique du Yoga. A travers les différentes techniques de méditation et de concentration elle oriente ses recherches vers une approche spirituelle. Son travail pousse alors à l’introspection vers l’éveil des sens avec les Rosaces lumineuses, Les Attrapes rêves, les Mandalas et les Talismans (géométrie sacrée). Ses travaux évolueront vers l’installation, dont l’optique est d’ouvrir de nouvelles perspectives dans lesquelles entrent en communion l’observateur et l’objet observé.

Série : Dissymétrie
Exposition Géométrie-s – Galerie 38, Genève
Dans cette nouvelle série intitulée Dissymétrie, Eli Jiménez Le Parc poursuit sa quête d’un langage visuel à la croisée de la géométrie sacrée, de la lumière et du son. Sa peinture, silencieuse mais vibrante, puise dans ces trois dimensions pour construire un pont subtil entre spiritualité, art et technologie.

Réduite à une palette volontairement restreinte – blanc, noir et gris –, l’œuvre devient un champ de tension entre clarté et obscurité, entre l’évidence et le mystère. Le noir absorbe, le blanc révèle, et le gris lie, nuançant la perception, ouvrant des interstices où l’œil peut s’égarer et l’esprit s’élever.

Par la dissymétrie, Eli défie l’ordre trop parfait de la symétrie. Elle introduit l’irrégularité comme un souffle, une respiration, une faille où le regard s’attarde. La géométrie, ici, n’est pas rigide : elle vit, elle bouge, elle écoute.

Chaque toile devient ainsi une partition silencieuse, où formes et contrastes jouent une musique visuelle que chacun peut interpréter selon sa propre sensibilité.